jeudi 17 novembre 2016

Conférence au musée Soulages, jeudi 17 novembre 2016, 18h30 : Peinture, matière et lumière. Katy Couprie, Michel Galvin et Grégoire Solotareff

En préparant cette conférence, je me suis dit - une fois de plus - quelle chance que de travailler sur des matériaux pareils. En contact avec des œuvres lumineuses, exigeantes, sincères, sans concessions. Pouvoir à chaque fois mesurer un petit peu l'immensité de l'univers - intérieur - caché à l'ombre de l'album pour enfants. 
Et puis, quelle merveille, cette confiance que me témoignent les auteurs en m'ouvrant leur porte - la vraie, ou celle de leurs dossiers - sans qu'ils ne sachent encore ce que je vais en faire. Si je serai juste par rapport à leur perception, si je saurai deviner ce qui les anime. 
Et moi, de mon côté, je ne sais pas toujours à quoi je m'expose en posant des questions et en demandant des originaux ! Ce pari un peu dingue de laisser une autre plonger dans le terreau de la création, Claude Ponti l'a joliment gentiment formulé ainsi :

"heureusement que je n’ai pas mesuré
ni vraiment compris ce que je te prêtais"

C'est vrai, moi non plus, heureusement que je n'ai pas tout à fait mesuré ni compris l'ampleur que prendrait ce travail en moi et dans ma vie. Heureusement que je n'ai pas imaginé, pré-vu ce que serai cette immersion dans le monde d'un autre.

Mais comme j'aime retenir mon souffle !


Quelques jalons pour la conférence au Musée Soulages :

Voici ce que Katy Couprie m'envoie pour pouvoir raconter le lien entre la peinture et ses albums :
Une série de photographies, d'empreintes et de peintures qui était la recherche en cours au moment où le projet Tout un monde (co-auteur : Antonin Louchard) était en préparation. D'où des similitudes importantes dans les traitements des différentes images de l'album jeunesse. 

(c) Katy Couprie, tous droits réservés.




Puis, Michel Galvin, dont l'activité de plasticien domine le travail :
"Forme noire et… " Titre du tableau qui témoigne d'une recherche étonnante, très personnelle, troublante, pleine de possibilité. Couleurs, épaisseurs, profondeur, légèreté…


(c) Michel Galvin, tous droits réservés.
Et enfin, Grégoire Solotareff :

L'animal (un lapin? un loupin?) dans ce qu'il a de plus effrayant, le plus animain ou le plus humimal possible, les traits et la machoire et les traits et l'épaisseur qui racontent la puissance du désir (LE désir, tous les désirs, celui qui nous anime) 



(c) Grégoire Solotareff, tous droits réservés.